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Le mouvement punk apparait en 1975 au sein d’une société en proie à un profond malaise social. Les Trente Glorieuses arrivent à leur terme, le chômage fait son apparition et les jeunes commencent à questionner leur avenir. Retour sur cette génération anarchiste et les codes vestimentaires qui la caractérisent.
Un punk, quèsaco ?
Le mot « punk » est d’origine anglaise et signifie « voyou ». Le terme est donc associé à une personnalité marginalisée au sein de la société, anticonformiste. En effet, les punks refusent de respecter les codes sociaux et moraux qui les entourent. Ils manifestent cela par un style vestimentaire et une musique particulière, destinés à provoquer leur entourage.
Ce comportement traduit également une volonté de rompre avec la philosophie « peace and love » introduite par le mouvement hippie. Le punk s’éloigne drastiquement des babas cools et troquent cet aspect contre un style bien plus excentrique.
En Angleterre, les jeunes punks se révoltent en particulier contre la monarchie, symbole de mœurs stricts et d’un protocole sévère. C’est précisément ce mode de pensée qui influença le groupe Punk des Sex Pistols pour leur célèbre morceau « God Save The Queen ».
Le dress code des punks
De manière générale, les punks se révoltent contre la société de consommation et le capitalisme, destiné pour eux à créer une société de « moutons » incapables de penser par eux-mêmes. De là est né un style vestimentaire bien particulier : le DIY ou Do It Yourself. L’idée est justement d’aller dans le sens contraire de la production de masse et de fabriquer ses propres vêtements.
Le cuir est un élément central du code vestimentaire punk. Mais attention à ne pas confondre le cuir version rock’n’roll ! Pour bien s’en différencier, les punks ajoutent différents accessoires à leurs vêtements en cuir comme des épingles, des têtes de mort, des chaînes de vélo ou encore des badges. Ils cherchent à incarner une jeunesse rebelle se moquant des règles en vigueur. De cette idée naissent également les t-shirts troués, déchirés et usés, incarnant à merveille l’esprit DIY.
Sans oublier les chaussures à semelles compensées, le plus souvent noires. Ce sont d’ailleurs les chaussures de style punk qui participeront à la renommée des célèbres Doc Martens !
L’une des figures culte du mouvement punk est Sid Vicious, leader des Sex Pistols portant lui-même le fameux blouson de cuir iconique. Ce dernier sera notamment incarné par la marque Schott Company et son fameux perfecto. A l’origine destiné aux motards, il sera repris par la génération punk. Il est caractérisé par une fermeture décentrée sur le devant, des poches ainsi qu’un zip situé sur le bas des poches. La taille est resserrée à la ceinture et de multiples boutons pressions ornent le col.
On associe également le style Punk au cultissime groupe des Ramones, affichant une chevelure longue ainsi qu’un blouson en cuir et des jeans déchirés. Leur style sera maintes et maintes fois repris.
Autre influence du dress code punk : le fétichisme. Ce phénomène est le fruit de deux créateurs : Vivienne Westwood et Malcolm McLaren, proposant des vêtements en latex associés au style bondage fétichiste. Séduits par ce style provocateur, les punks n’hésitent pas à arborer des tenues qui en sont proches.
Enfin, la coiffure punk n’est pas en reste dans l’attitude rebelle de cette génération. A l’opposé des hippies, les punks se rasent souvent les cheveux ou bien les coiffent « en pétard » ou en crête iroquoise, généralement teinte en noir.
Nos férus de mode chez Mam’Zelle Swing sont également amateurs de styles vestimentaires sortant de l’ordinaire, des années 20 aux années 1960. N’hésitez pas à y jeter un œil !
