Une multiplicité de silhouettes, un vestiaire adapté aux nouveaux modes de vie des femmes, un zeste de glamour hollywoodien : dans les années 1950, la mode explose après la tristesse des années de guerre ! Quel héritage aujourd’hui ?
La seconde guerre mondiale a renvoyé la mode au rang des futilités pendant de longues années. Résultat : au sortir du conflit, les silhouettes sont strictes et sobres, les teintes sourdes, et la fantaisie, pas vraiment de mise. Il faut dire que l’économie est durement touchée et met du temps à se relever ; les matières premières comme les tissus restent chères et rationnées jusqu’à la fin de la décennie 40.
Par ailleurs, l’industrie de la mode a largement cessé son activité pendant la guerre, ce qui ne donne aucune véritable ligne directrice au style du tout début des années 1950 : les femmes, qui se sont mises à travailler en l’absence des hommes partis au front, veulent des vêtements confortables et pratiques… Et c’est à peu près tout !
Mais rapidement, la mode reprend ses droits, et c’est la haute couture qui va donner le « la » ! Dès 1947, Christian Dior défini une silhouette très nouvelle qui va carrément faire scandale : c’est le « New look », avec son emblématique tailleur « bar », veste courte et ajustée, taille très marquée, jupe corolle ample et mi-longue. Scandaleux, car, à cette époque, le tissu est toujours rationné ; or, il faut jusqu’à 40 mètres d’étoffe pour confectionner certaines jupes de cette collection. Un vrai pied de nez à la morosité ambiante ! Toutefois, cette silhouette glamour, adoptée par les stars hollywoodiennes, va devenir rapidement un vrai succès et reste très emblématique de la mode des années 1950.
Parallèlement, Chanel renaît de ses cendres : la maison, qui avait cessé son activité pendant la guerre, frappe très fort en 1954 avec l’invention de l’iconique tailleur en tweed, veste courte à 4 poches, jupe crayon sous le genou et boutons-bijoux. Une silhouette aux antipodes du New look mais qui séduit par son élégance et son côté pratique, adapté aux femmes actives.
Les innovations de la haute couture se déclinent pour toutes ; toutefois, les étoffes traditionnelles (laine, coton, soie…) restent chères et rares. Les industriels du textile lancent dès le début des années 1950 une vraie révolution : c’est l’explosion des tissus synthétiques ! Acrylique et polyester se répandent : ils sont bon marché, s’entretiennent facilement et se prêtent à toutes les fantaisies, notamment aux imprimés qui ont la part belle pendant les années 1950. Après des années sombres à tous points de vue, la couleur revient et le vestiaire de cette décennie se caractérise par l’opulence des imprimés, des plus discrets aux plus fous.
Robes corolles, jupes crayon d’héroïne Hitchcockienne, petits corsages ajustés à col Claudine, ballerines ou escarpins pointus à petits talons : pensez aux personnages de la séries Mad Men, qui a en grande partie contribué à un revival de la silhouette 50’s ! La mode des années 1950 avantage particulièrement les plus pulpeuses : décolleté pigeonnant, taille fine, c’est vous la star ! Les silhouettes plus menues se retrouveront davantage dans le style Audrey Hepburn : twin-set en maille ou cardigan fin sur petit top et pantalon corsaire, le tout porté avec des ballerine. La ligne trapèze, qui apparaît dès la fin des années 1950 dans la première collection du jeune Yves Saint-Laurent, est aussi faite pour vous.
Au niveau des imprimés, tout est permis, avec cette saison un goût particulier pour tout ce qui est tropical : palmiers, jungle, flamands roses… Au niveau des accessoires, les années 1950 ont donné leurs lettres de noblesse aux bijoux fantaisie en plastique, en résines… A choisir colorés et rock n’roll si vous optez pour le look pin-up, ou plus classique, doré et fausses perles XXL, pour porter avec un tailleur plus strict.
La mode des années 1950 reste incroyablement d’actualité : puisez dedans sans complexes et venez découvrir nos arrivages réguliers de robes, tops, chaussures et accessoires sur mamzelleswing.com et notre page Facebook !