La casquette est un couvre-chef qui se décline aujourd’hui à l’envi. Elle est aussi bien prisée des travailleurs que des sportifs, des jeunes ou des gravures de mode. Mais comment est née la casquette et quelle est son histoire ? On peut dater son origine à 1571, lorsqu’on promulgua une loi, en Angleterre, invitant tous les hommes à se coiffer d’un couvre-chef le dimanche.
La casquette, un couvre-chef symbole de la classe ouvrière
Au XIXe siècle, la casquette devient très appréciée de la classe ouvrière. Elle fait même partie intégrante de leur uniforme ! Mais cet accessoire ne se limite rapidement plus à cette classe sociale. Par exemple, Arthur Conan Doyle (1859-1930) affuble rapidement son détective préféré, Sherlock Holmes, d’une casquette reconnaissable entre mille.
Puis, le monde du sport, notamment, s’approprie rapidement ce couvre-chef, dérivé du képi militaire et doté d’une visière qui protège du soleil. Elle est adoptée par les joueurs de tennis ou encore les coureurs cyclistes, qui la portaient à l’envers pendant les courses jusqu’à ce que le port du casque devienne obligatoire. Mais c’est surtout avec le baseball que la casquette a acquis ses lettres de noblesse. Babe Ruth (1895-1948), joueur des Yankees dans les années 20, en a fait un objet quotidien. Les pilotes de Formule 1 ne sont pas en reste : sitôt la course terminée et le casque ôté, ils enfilent leur casquette à l’effigie de leur écurie et de leurs sponsors !
Aujourd’hui, la casquette reste la chouchoute des jeunes et des sportifs. Certes, avec sa visière, elle protège du soleil. Mais c’est avant tout un symbole d’appartenance à un groupe, un élément constitutif de son identité. En cuir, en tweed, en dentelle, voire à paillettes, elle se retrouve même sur Instagram, portée par des influenceuses qui n’hésitent pas à casser les codes et la porter avec des talons, par exemple ! Les grands noms de la mode ne sont pas en reste : Gucci, Chanel ou Dior proposent eux-mêmes leurs modèles, notamment dans les collections Homme.