Lyon est considéré, à juste titre, comme le berceau du cinéma. C’est ici que les frères Lumière ont inventé ce qui deviendra le 7e art et ont tourné leurs premiers films à la fin du XIXe siècle, notamment La Sortie de l’usine en 1895.
C’est tout naturellement que la ville s’est dotée, en 2005, de son musée Miniatures et Cinéma. Pourquoi avoir associé ces deux thèmes ? Car c’est l’artiste miniaturiste Dan Ohlmann qui l’a fondé en 2005 au cœur du quartier historique de Saint-Jean. Le dernier étage du musée est d’ailleurs entièrement consacré à ses œuvres. Le musée a pris place au cœur d’un bâtiment historique, l’ancienne Maison des Avocats.
Aujourd’hui, ce musée propose donc deux collections permanentes : l’une consacrée à l’art de la miniature, avec des reproductions de scènes de vie, l’autre aux techniques d’effets spéciaux utilisées sur les tournages de cinéma. Mais pas n’importe lesquelles ! Celles qui ne font pas appel au tout numérique, et qui ont fait les belles heures du cinéma depuis les années 60. Le visiteur peut donc parcourir différentes thématiques : les maquettes et les décors, les animotroniques et faux animaux, les masques et prothèses permettant de modifier l’apparence physique des acteurs, les costumes, les robots et les monstres et les armes factices.
Le visiteur va donc déambuler entre les super-héros, les personnages futuristes, les méchants, les magiciens… Une découverte à travers les genres cinématographiques et les époques, susceptibles de toucher parents et enfants. L’occasion pour tous de découvrir certains trucages de cinéma et de côtoyer des personnages mythiques.
Le musée Miniature et Cinéma de Lyon accueille régulièrement des expositions temporaires. Il a ainsi déroulé le tapis rouge au personnage d’Hugo Cabret de Martin Scorcese, aux maquettes du film haut en couleurs Grand Budapest Hotel, réalisé par Wes Anderson ou encore à la filmographie de Jean-Pierre Jeunet, papa notamment du Fabuleux Destin d’Amélie Poulain.