Aujourd’hui, les vitrines des magasins et les illuminations dans les rues nous annoncent Noël près de deux mois à l’avance. Quelles que soient sa culture et sa religion, difficile de passer à côté de la fête du 25 décembre, où bon nombre de familles se réunissent autour d’un festin.
Mais à quoi ressemblait le Noël des années 50 ? Il comportait bien des similitudes avec le Noël d’aujourd’hui. Chaque foyer possédait son sapin, décoré de boules et de… papillotes. Eh oui, ces petites douceurs emballées dans du papier brillant se retrouvaient aussi bien dans la décoration que sur la table.
D’ailleurs, que mangeait-on, pour le repas de Noël, dans les années 50 ? Le foie gras n’était absolument pas démocratisé comme aujourd’hui. Aussi, on servait, en entrée, des tranches de jambon fumé et du saucisson au beurre fin. Le chevreuil, les cailles, les pintades ou le faisan étaient également très fréquents sur les tables de Noël.
Bien sûr, le père Noël passait déjà dans les foyers distribuer des cadeaux aux enfants. S’il ne dénichait pas de tablettes ou de smartphones sur Internet, il apportait toutefois quelques jouets : poupée, train en bois voire vélo (que le père Noël devait souvent payer en plusieurs fois…). Le tout au son du Petit Papa Noël de Tino Rossi, titre sorti en 1946.
Bien sûr, dans les années 50, le père Noël était déjà fort attendu. La période de l’Avent, historiquement, représente les quatre semaines qui précédent la naissance du Christ… Pas celle où l’on ouvre, chaque jour, une petite fenêtre du calendrier pour dénicher un chocolat ou un petit cadeau !
Il ne faut pas oublier qu’au départ, Noël est une fête chrétienne qui célèbre la naissance de Jésus à Bethléem. Aussi, sous les sapins, la plupart des familles reconstituaient une crèche avec Jésus, Marie et Joseph, ses parents. Les églises proposaient souvent une crèche vivante. D’ailleurs, les familles chrétiennes étaient nombreuses à se rendre à la messe de minuit, le 24 décembre au soir, avant de réveillonner en famille. Pourquoi pas avec un beau pull de Noël.
Chez Mam’Zelle Swing, nous attendons Noël avec impatience…