En plein âge d’or du New Look et sous l’influence de Christian Dior, la mode se construit sous le signe de la féminité. Pour accessoiriser sa tenue, on prend l’habitude de porter un chapeau ou un bibi, ainsi que de longs gants. Les gants sont assortis aux chaussures ou au sac, et leur port est tout un art.
Dans les années 50, porter des gants est non seulement un art, mais aussi un art de vivre. Aussi, les ladies doivent elles porter des gants à chaque fois qu’elles sortent dans la rue, en tout cas lorsqu’elles vivent en ville.
Les sorties à l’église, et les mondanités telles que les déjeuners, dîners, fêtes et autres réceptions sont autant d’occasion de porter de longs gants chics, autant en tant qu’hôtesse qu’en tant qu’invitée.
Le port des gants est une marque d’élégance et de raffinement, indissociable de la vie citadine. On les garde donc pour aller danser, car ils font partie intégrante de notre tenue.
De la même manière que le port des gants, le retrait des gants est un art dont les règles sont, à l’époque rigoureusement dictées par les codes sociaux.
Par exemple, on enlève toujours ses gants avant de manger, de boire ou de fumer. Toutefois, ce n’est qu’une fois assise à table que l’on retire son chapeau et ses gants, que l’on rangera aussitôt dans son sac.
On enlèvera également ses gants pour jouer aux cartes.
Les gants se retirent avec discrétion pour ne pas entraver l’image distinguée des ladies.
Dans les années 50, le choix des gants est très révélateur du goût des femmes. Pour aller avec tout, on choisira du blanc ou du beige.
Pour les soirées chics et habillées, on optera pour de longs gants noirs, si possible au dessus du coude, en référence au style d’Audrey Hepburn dans Diamants sur canapé. Pour les grandes occasions, on préférera les longs gants blancs.
Les gants de couleur, quant à eux, sont idéals pour les mariages, encore plus s’ils sont assortis au chapeau, comble de l’élégance.
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