Tulle, voile et froufrous : s’est-on toujours marié en blanc au cours du XXe siècle ? Quelles évolutions les robes de mariée ont-elles connues depuis 1900 ? On vous donne les clés d’un mariage rétro selon les époques !
Si l’on se penche sur les robes de mariées des années 1900 à 1920, il y a de quoi être décontenancé… En effet, à cette époque, la tenue de mariée est encore très fortement marquée par les particularités des costumes régionaux : types de broderies, coiffes…Par ailleurs, subsiste encore l’habitude acquise au Moyen-âge de considérer le blanc comme une couleur de deuil ; les mariées des années 1900 à 1920 sont donc souvent vêtues de couleurs sombres ou vives. Points communs à toutes les régions : le port d’un châle à motifs et d’un tablier plus clair, ainsi qu’une touche de fleurs d’oranger, symbole de virginité, en guirlande ou en couronne. La robe de mariée n’était alors pas destinée à ne servir que pour le grand jour : c’était un investissement qui devait pouvoir être porté longtemps ! Mais pendant ce temps, en ville et dans les classes sociales plus aisées, la mode évolue et le mariage une fête dont la mariée est l’héroïne…
Les robes de mariées blanches se généralisent même dans les campagnes où les habits traditionnels perdent peu à peu du terrain. Les tenues suivent la mode générale : durant les années folles, les robes sont fluides et légères, la taille est très basse et la ligne très géométrique. Perles et sequins brodent les motifs Art Déco si prisés à l’époque, et les accessoires, en particuliers pour les cheveux (aigrettes, bandeaux…), sont nombreux
Durant la décennie suivante, les lignes deviennent davantage près du corps. Les robes de mariées des années 1930 s’inspirent des actrices de l’âge d’or d’Hollywood : satin et dentelle dessinent des silhouettes glamour, moins vaporeuses et géométriques. Il est alors fréquent de « recycler » sa robe de mariée en la faisant reprendre par un couturier qui la transformera en robe de soirée après la cérémonie.
Durant la seconde guerre mondiale, la pénurie de tissu aidant, les robes de mariées raccourcissent et se simplifient. Mais dès la Libération, c’est le retour de la robe de princesse ! Ample, avec une traîne, taille marquée et corsage ajusté, la robe de mariée se met également à la portée de toutes les bourses avec l’avènement des tissus synthétiques. La vogue des robes plus courtes se poursuit tout au long des années 1950. Là encore, les mariées suivent la mode et les robes très juponnées façon pin-up ainsi que les bustiers font un malheur !
Retour à la simplicité : la grande robe de mariée façon « princesse » avec ses mètres de tissu n’a plus la cote. Les jeunes mariées veulent plus de naturel et de légèreté : le voile tend à disparaître, les robes très courtes font leur apparition dans le sillage de la minijupe et certaines osent même le pantalon ! Une constante : le blanc, l’ivoire, l’écru restent les couleurs de référence. Chignons et coiffures très laquées sont moins populaires : les cheveux sont libres et éventuellement accessoirisés de fleurs.
La décennies 1980 est marquée par un bref retour à la robe « meringue » toute en volants et en ampleur, grâce au mariage du prince Charles avec la princesse Diana en 1981. Sa robe de mariée inspirée des années 1950 et pourvue d’une traîne de 8 mètres (!) a fait rêver… Mais les années 1990 voient le retour à plus d’épure avec des robes fluides et simplissimes qui dévoilent épaules, bras ou dos. Une simplicité poussée parfois à l’extrême et qui manque un peu de fantaisie… Aujourd’hui, la robe de mariée s’adapte à toutes les envies : on observe moins de tendances de fond.
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