Charleston, années folles et Art-Déco : les mariages sur le thème des années 1920 et 1930 sont très populaires. Quelle robe choisir ? Qui de la coiffure et du maquillage ? Nos conseils pour une fête la plus authentique possible !
La décennie d’écart fait vraiment la différence ! La robe de mariée des années 1920 est tout à fait particulière et se démarque de ses aînés, tout d’abord par sa longueur : elle est en effet plus courte et dévoilent les chevilles, nombre d’entre elles remontant jusqu’aux genoux ! Sa forme s’inspire des grandes révolutions apportées à la silhouette féminine par la haute couture : plutôt droite, la taille peu ou pas marquée, ou encore très descendue sur les hanches, parfois en forme de tulipe ou resserrée dans le bas… Les robes sont, pour la première fois, pensées pour être portées à nouveau après la cérémonie, moyennant quelques retouches.
10 ans plus tard, le style change subtilement mais réellement ! La robe de mariée 1930 est un peu plus traditionnelle : plus longue, à mi-mollet, elle marque davantage la taille sans pour autant mouler. Les décolletés devant et dans le dos sont en V ou carrés, mais toujours sages. Toujours pas de traine, remplacée par un long voile. Le satin est le tissu de référence. Raffinées, les robes sont là encore imaginées pour être reportées plus tard, souvent sous forme d’ensemble de cérémonie ou de robe du soir !
Dans les années 1920, le voile traditionnel est toujours bien présent, malgré le caractère souvent avant-gardiste des robes ! Noué autour de la tête, que celle-ci soit coiffée de cheveux courts ou longs, il est attaché avec des bijoux de tête ou des bandeaux ornés de plumes ou de pierres. Certaines arborent une voilette attachée au bandeau, mais cela concerne surtout les mariages civils ; à l’église, le grand voile virginal reste la norme, « garçonne » ou pas !
Les années 1930 mettent à l’honneur les coiffures crantées, voire bouclées ; le cheveu redevient une parure et véhicule moins de revendications. Les accessoires retrouvent eux aussi un certain classicisme, même si le port du voile très bas sur le front, à la limite des sourcils, reste en vigueur durant plusieurs années. Des bijoux discrets complètent l’ensemble.
Dans les années 1920, le maquillage connait un véritable boom : les femmes modernes, actives et sportives, sont de plus en plus soucieuses de leur apparence et sortent ainsi le maquillage de sa mauvaise réputation. Jusqu’alors, il était surtout l’apanage des actrices et des prostituées ; la femme « convenable » pouvait éventuellement utiliser fards et poudres, à condition que cela ne se voie pas. Tout change dans les années 1920 où le maquillage ostensible devient la norme, influencé par les actrices de cinéma au teint parfait, à la bouche rouge et aux yeux charbonneux. Les mariées ont une forme d’obligation morale d’humilité, mais les jeunes femmes ne renoncent pas pour autant à rehausser leur teint et leurs lèvres pour le grand jour !
Dans les années 1930, le maquillage est entré définitivement dans les mœurs des femmes ; en 10 ans, les produits se sont améliorés de façon spectaculaire. Les fards sont naturels, légers et faciles à appliquer. Les jeunes mariées peuvent sans crainte se faire un teint de rose pour leur mariage : l’artifice est devenu insoupçonnable…
En 10 ans, les tenues de mariées ont gagné en épure et en simplicité ; et vous, préférez-vous l’extravagance avant-gardiste des années 1920 ou le classicisme glamour des années 1930 ? Pour le savoir, venez découvrir notre sélection de robes de mariées vintage sur http://www.mamzelleswing.com/ mamzelleswing.com et https://www.facebook.com/MamzElle-Swing-145356318826647/ sur Facebook !